Le modèle du cycle de vie type part du principe que les membres de chaque cohorte suivent tout au long de leur vie une trajectoire optimale distincte en matière de consommation, dont le point le plus élevé est fonction de ce qu'ils gagnent leur vie durant et de leur longévité escomptée. On peut généraliser cette approche de façon à prendre en compte les besoins de consommation des enfants de la cohorte et les systèmes d'aide publics et privés qui peuvent se substituer à l'accumulation d'avoirs. Selon ce modèle, le taux d'épargne augmente pendant la période du premier dividende (la consommation étant donc plus faible qu'elle ne le serait sinon) et revient ensuite à des niveaux inférieurs à mesure que la population vieillit. En outre, le ratio de la richesse par travailleur augmente considérablement et se maintient à un niveau élevé. À la différence du premier dividende, qui est temporaire, le deuxième modifie de façon permanente l'accumulation de richesses. Cet effet est d'autant plus fort que les possibilités de financer sa retraite au moyen de transferts intrafamiliaux ou de pensions publiques sont restreintes. En l'absence de tels transferts, le rapport du capital au travail double ou triple. Il convient cependant d'interpréter avec prudence ces résultats théoriques car, en pratique, les modes de consommation et d'épargne des individus ne sont pas régis par le principe d'optimisation du comportement. D'ailleurs, si des systèmes de retraite publics ont été mis en place, c'est en partie parce que l'on doute, à juste titre, de la capacité des individus à épargner suffisamment tout au long de leur vie. La seconde approche part du principe que les caractéristiques de la consommation par âge restent inchangées dans le temps. Ces caractéristiques se maintiennent grâce au partage des revenus entre différents groupes d'âge, dans le cadre de la famille et des systèmes de prestations du secteur public. Ce partage illustre l'interdépendance entre générations et les effets de l'altruisme intergénérationnel, qui contraste avec le principe d'optimisation des intérêts individuels sur lequel se fonde la première méthode de modélisation. Mais ce modèle met en évidence, comme le précédent, une hausse des taux d'épargne et du rapport du capital au travail5. Si l'ampleur des changements prévus et le moment auxquels ils se produiront diffèrent d'un modèle à l'autre, les conclusions qualitatives des deux modèles sont les mêmes. De surcroît, selon les deux approches, le deuxième dividende diminue lorsque les transferts de richesse en direction des personnes âgées augmentent.
وثمة نهج ثان يفترض أن شكل الاستهلاك حسب السن يظل ثابتا دون تغيير على مر الزمن, وما يؤدي إلى ثبات هذا الشكل غير المتغير هو تقاسم الدخل بين مختلف الأعمار من خلال الأسرة وعبر برامج القطاع العام, وينم هذا التقاسم عن وجود تكافل بين الأجيال كما يؤثر في الصلات القائمة على الإيثار بين الأجيال، وهو ما يناقض مفهوم توخي الفرد ما هو أمثل الذي يستند إليه نهج النمذجة الأول, إلا أنه وعلى غرار النموذج الأول تماما، يشير هذا النموذج إلى أن معدلات الادخار ونسبة رأس المال إلى العمل ستتزايد(5), وبينما يتفاوت توقيت وحجم التغيرات المتوقعة من نموذج لآخر، فإن الاستنتاجات الكيفية لكليهما متماثلة, وفضلا عن ذلك، ووفقا للنهجين كليهما، يتضاءل العائد الديمغرافي الثاني عندما تكون تحويلات الثروة إلى المسنين أكبر.